Soumise A m'attend

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il y a 4 ans

13:55

Si tout va bien, A. doit maintenant m’attendre, presque nue, dans la chambre 507.

Je viens de rentrer dans l’hôtel Maison Albar Céline, rue du Pont-Neuf à Paris.

J’aime cet hôtel. J’ai mis du temps à trouver le bon, l’hôtel idéal pour mes escapades libertines. À Paris, il y a de moins en moins d’hôtels qui réunissent encore les critères un peu particuliers que je recherche :

– un hôtel 4 ou 5 étoiles ;

– un grand lit, vous allez me dire, c’est relativement simple ; mais j’en veux un avec des montants pour pouvoir attacher mes amantes, et ça, c’est plus rare ;

– et une baignoire ainsi qu’une douche à l’italienne : certaines femmes aiment la sensualité douce de deux corps enlacés dans la baignoire, quand d’autres apprécient beaucoup plus être prises violemment sous la douche ;

– une piscine, un hammam, un jacuzzi, permettent de s’évader pour un temps de la chambre, de se ressourcer avant de mieux se replonger dans l’exaltation sensuelle du corps-à-corps ;

– enfin, une excellente insonorisation, pour lui permettre de gémir, de crier, de s’oublier dans un total laisser-aller, mais aussi parce que je ne voudrais pas qu’au son de claques sonores, un voisin n’appelle la police.

Donc, A. doit être là. Dans la chambre 507.

Il y a une heure, je lui ai envoyé un SMS. Une carte magnétique l’attendrait, à l’énoncé de son prénom, à la réception de l’hôtel. Elle n’aurait qu’à monter dans la chambre, l’arranger selon ses souhaits puis se déshabiller pour ne garder que la belle lingerie et les escarpins que je lui ai demandé de mettre. Enfin se bander les yeux avec le foulard que j’ai préalablement disposé sur le lit et m’attendre, ainsi privée de la vue, à quatre pattes sur le lit.

A. et moi sommes ce que l’on appelle des libertins, c’est à dire que "nous nous adonnons aux plaisirs charnels (voire à la sexualité de groupe) avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle." Et cette morale, nous nous en écartons encore plus, au-delà du pur libertinage, par notre attirance mutuelle pour les jeux de domination et soumission (D/s, vous noterez le D majuscule dominant et s minuscule soumis). En l’occurrence, ici, le dominant c’est moi, et A. trouve un véritable plaisir à être soumise.

A. est mariée. Son mari connaît sa vie de libertine, mais n’y participe en aucune manière. Il sait qu’en lui permettant cet accroc à leur contrat de mariage, il lui offre l’espace de liberté, de laisser-aller dont elle a besoin. Et qu’après ses rencontres, elle lui revient toujours, femme amoureuse, mère attentive.

En ce qui me concerne, mon épouse ne connaît pas cette vie parallèle, que je mène en dilettante. Patron de mon entreprise, père de famille nombreuse, je ne peux de toute manière pas m’évader aussi souvent que ma libido le souhaiterait. Alors je suis un libertin par intermittence, sans doute un peu méprisé par les adeptes du libertinage pur et dur, qui ne le conçoivent que partagé au sein du couple, ou mené en célibataire… Je n’en ai cure. Depuis que je me suis octroyé cette liberté, que j’ai cessé de brider mes sens, je me sens enfin équilibré.

Mais l’adultère demande une vraie organisation, de tout payer cash, de prétendre parfois à des rendez-vous pros en soirée où en province obligeant à découcher… Mais je n’en abuse cependant pas et en fin de compte, depuis 10 ans que je mène cette vie parallèle, tout s’est toujours bien passé.

Avec A., nous nous sommes rencontrés à travers le site clé du libertinage en France, Wyylde (anciennement Netech), une sorte de Meetic du sexe où des milliers de libertins se cherchent, se trouvent et se retrouvent. C’est la foire du sexe : on y trouve de tout, de la racaille TTBM qui n’a pour seul argument que la taille XXL de son organe customisé et dont en général la prose contient cinq fautes d’orthographe ou de grammaire par ligne, au très pervers qui vous donne rendez-vous dans les "lives" pour assister à leur auto-fist anal, en passant par l’échangisme campagnard et le porno chic, bref le libertinage dans toute sa diversité.

En ce qui me concerne, j’y cherche et trouve assez facilement des femmes de grande classe, qui non seulement aiment le sexe mais recherchent aussi, celui (parfois celle) qui le temps d’une rencontre les soumettra, mentalement, physiquement ou les deux. Goût pour l’humiliation, masochisme, volonté d’un absolu laisser-aller, chacune vient sur Wyylde avec ses envies, ses fantasmes, charge à moi de savoir y répondre.

A. est très belle. À l’orée de la cinquantaine, elle a gardé, par une discipline constante, un corps magnifique, absolument pas abîmé par ses deux grossesses ; des seins et des fesses à se damner (et je m’y damne), mais surtout un visage d’ange avec des yeux bleu-lagon où j’aime à me perdre.

Nous avons beaucoup dialogué, avant de nous rencontrer pour la première fois. J’aime prendre mon temps, être certain qu’il y aura une parfaite osmose entre ma partenaire et moi. Avec A., la conversation était fluide, toujours sensuelle sans jamais glisser vers le vulgaire. Même si parfois, je suis amené à rencontrer des femmes venant d’un milieu socioculturel éloigné du mien, je dois dire qu’ici, comme dans les rencontres qui amènent à un mariage, on se retrouve en général avec des partenaires ayant peu ou prou le même background social ou culturel.

Ainsi, A. est médecin, moi chef d’entreprise, et nous partageons de nombreuses références littéraires ou musicales. Nous avons ainsi beaucoup discuté de Tosca que j’avais vu cet été aux Arènes de Vérone, quand elle a pu apprécier l’opéra de Puccini à l’Opéra Bastille en février dernier.

Nous nous sommes rencontrés après trois semaines d’échanges, dans un restaurant où je l’avais invitée pour déjeuner un jour de semaine. Bien sûr, nous avions échangé des photos, nous nous étions déjà parlé plusieurs fois au téléphone, cependant, cette phase de transition en "terrain neutre" est essentielle. Elle confirme (parfois elle infirme) que nous pouvons, que nous souhaitons aller plus loin ensemble.

D’ailleurs, dès ce déjeuner fini, A. et moi, nous sommes retrouvés dans une chambre d’hôtel pour poursuivre notre découverte plus avant. Un après-midi ensemble au lit nous a convaincus que cette rencontre en appellerait de nombreuses autres. Et que nous pourrions alors aller plus loin dans l’expression et la découverte de nos envies, de nos fantasmes…

C’est pourquoi me voilà devant la chambre 507, deux semaines plus tard.

Je glisse ma carte magnétique dans la serrure, la porte s’ouvre et après quelques pas dans le couloir, je m’arrête et déguste des yeux la vision qui s’offre à moi.

J’avais dit à A. : « Vous pourrez amener avec vous tout le matériel que vous souhaiterez utiliser. Vous le mettrez sur la table de chevet, bien en évidence, mais c’est moi qui déciderai si je compte l’utiliser. »

A. est là, comme demandé, à quatre pattes sur le lit. Ou plutôt non, pas vraiment à quatre pattes ; à genoux au milieu du très grand lit, elle a posé ses mains sur le sommet de la tête de lit. La tête, entre les épaules, ses longs cheveux blonds cascadent et me privent de son visage, mais je peux voir qu’obéissante, elle a mis le bandeau en soie que j’avais laissé sur le lit. Elle est habillée de bas noirs que tend un porte-jarretelles également en dentelle noire, assorti au string et à un soutien-gorge tout aussi arachnéen. À ses pieds, de vertigineux escarpins, dont la semelle rouge laisse facilement deviner la marque. Comme elle a les reins creusés et les genoux sensiblement écartés, sa croupe se retrouve magnifiquement exposée pour mes yeux admiratifs.

Sur les deux chevets, comme annoncé, elle a disposé plusieurs objets. Sur celui de gauche, vers la fenêtre, je distingue des liens dont je devine immédiatement l’usage qu’elle aimerait que j’en fasse. À côté, deux vibromasseurs, l’un vibrant, classique et l’autre, aspirant, de type Womanizer, de ceux qui déclenchent à tout coup un orgasme en moins de cinq minutes. Bien en évidence, aussi, une belle cravache en cuir noir.

Sur le chevet de droite, A. n’a rien disposé d’autre qu’un rosebud, adorable bijou anal en argent, avec un cristal aussi bleu que ses yeux. Seul sur le chevet, il saute forcément aux yeux, message muet que A. m’adresse. D’ailleurs, au pied du chevet, je distingue un tube de gel dont l’usage me paraît tout à fait clair.

Enfin, elle a fermé les lourds rideaux occultants et a allumé deux bougies, tamisant ainsi la lumière pour parachever l’ambiance toute de sensualité. Plongée dans cette semi-obscurité, la flamme des bougies se reflétant sur son corps presque nu, A. attend.

Je sais qu’elle a entendu la porte s’ouvrir puis se refermer, mais aucun mouvement, aucun changement dans son attitude ne vient perturber son immobilité. Pourtant j’imagine, à l’émotion que je viens moi-même de ressentir en pénétrant dans la pièce, que son cœur a dû soudainement s’accélérer. J’entre doucement, la moquette épaisse absorbant le son de mes pas et je viens me placer au bord du lit, veillant à ne pas me trouver entre les bougies et son visage.

Près d’elle, immobile, je la regarde, offerte à moi.

Me penchant lentement, je souffle doucement sur son dos, entre ses deux épaules et enfin, au frisson incontrôlable qui la parcourt, et à sa respiration qui s’est soudain arrêtée, elle trahit une première émotion. Je laisse alors glisser mes doigts le long de son bras, sur son épaule, son cou, sa joue, ses lèvres enfin. Puis je lui murmure à l’oreille :

— Vous êtes à mon entière disposition cet après-midi. Je suis celui qui prend les décisions et vous devrez tout accepter et vous laisser faire. Sommes-nous d’accord ?

— Oui.

Je la corrige :

— Oui, Monsieur.

Et elle répète :

— Oui, Monsieur !

M’écartant légèrement, je reprends le ballet de mes doigts sur le corps d’A. Un autre frisson, un soupçon de chair de poule, ce contact a le don de l’électriser. J’en profite pour m’aventurer maintenant vers le bas du dos et atteins ses fesses superbement mises en valeur par le string de dentelle noire et offertes impudiquement du fait de l’écart de ses genoux sur le lit.

Son frisson se fait tremblement lorsque mes doigts glissent sur la fine dentelle, puis suivant la raie des fesses viennent s’immiscer entre ses cuisses. Je repars vers son visage et je répète ce cheminement de mes doigts sur sa peau à plusieurs reprises, augmentant l’intensité de ma caresse, sentant à chaque passage entre ses cuisses une humidité de plus en plus évidente sourdre à travers le string, jusqu’à ce que A., au moment où mes doigts reviennent encore une fois effleurer ses lèvres, finisse par prendre en bouche les deux doigts qui la torturent si délicieusement. Elle les lèche longuement, les suce avec délectation avant que je ne les lui retire et qu’ils reprennent leur sensuel parcours.

A. n’est pas à proprement parler une femme fontaine, mais son émoi ne fait plus aucun doute. Sa cyprine coule sur le voile en dentelle tandis que mes doigts enfoncent toujours plus profondément le délicat tissu entre les lèvres de son sexe. A. n’arrive plus à rester muette, un discret gémissement se fait entendre à chaque fois que ma main investit l’intérieur de ses cuisses.

Je décide alors de l’abandonner dans cet état pour aller me servir une coupe du champagne que j’avais fait livrer dans la chambre avant son arrivée. A. fidèle à son engagement, ne dit absolument rien, quand bien même sa frustration doit être à son comble en ce moment.

Avisant à côté de la table ronde de la chambre un fauteuil, je viens le placer directement au pied du lit, puis m’étant assis et penché, je contemple avec délice le spectacle que A. m’offre. Je profite de son corps offert, de son sexe maintenant grand ouvert entre les lèvres duquel disparaît le string de dentelle noire. Je suis le maître de la situation, et je fais durer et monter le plaisir à ma guise. Elle ne peut que l’accepter, c’est le jeu…

Avisant le rosebud sur la table de chevet, je décide de passer aux choses sérieuses. Pressant mes mains sur ses jambes, j’amène A. à resserrer les genoux, ce qui me permet, avec son aide, de faire glisser son string jusqu’à ses pieds, puis de jeter négligemment ces quelques grammes de tissu sur la moquette. Elle reprend alors la pose précédente et je me délecte de son sexe brillant de plaisir offert librement à ma vue, et surmonté de l’œillet un peu plus sombre de son anus. Enfin, me penchant à nouveau vers sa croupe, mes lèvres se posent sur les chairs béantes, ma langue y pénètre, les lèchent, les sucent, les mordent, récoltent avec gourmandise le liquide salé qui s’écoule en abondance.

— Ouiiiii !

A. n’a pas pu s’empêcher de manifester son plaisir. Sa croupe s’agite, ses hanches se dressent. Son corps vibre sous mes caresses toujours plus appuyées, toujours plus profondes. Et lorsque je la sens au bord de l’extase, je l’abandonne à nouveau, la laissant pantelante et son désir de jouir inassouvi. J’en profite pour finir ma coupe de champagne. Puis, sans la prévenir, j’enfonce deux doigts dans son sexe, le plus loin possible. Elle est tellement trempée que la pénétration s’est faite sans que rien ne puisse empêcher mes doigts d’aller directement au plus profond d’elle. Les enduisant copieusement de sa cyprine, je les ressors pour pouvoir maintenant doucement masser son anus ; j’alterne pénétration de son sexe et massage de son petit œillet, qui s’ouvre de plus en plus sous la caresse.

Je prends alors sur le chevet le plug anal, puis l’ayant enduit du gel qu’elle avait disposé par terre, je le pose sur son anus. La sensation de froid la fait frémir, mais le plug s’enfonce au départ relativement facilement. Cependant, le modèle que A. a choisi est relativement large au niveau du renflement et j’y vais très prudemment pour ne pas la blesser. J’appuie toujours plus loin la pointe lubrifiée du rosebud sur la pastille anale et au bout de quelques secondes la partie charnue du plug est avalée. Ne reste visible que le très joli cristal Swarovski bleu azur.

Je lui demande :

— Ça va ?

— Oui, Monsieur. Merci, Monsieur !

Je prends alors la cravache sur le deuxième chevet et demande à A. de mettre maintenant sa tête dans l’oreiller et de se cambrer encore plus afin de bien faire ressortir sa croupe.

Partant de ses chevilles, la cravache remonte lentement jusqu’à ses cuisses entrouvertes ; avec quelques coups tout en douceur, je l’oblige à écarter encore plus les jambes et me faciliter ainsi accès à son sexe luisant de plaisir anticipé.

Pour avoir déjà essayé, je sais qu’il faudra à A. un certain temps pour s’accoutumer à la douleur du cravachage. L’intensité des coups doit augmenter graduellement. C’est pourquoi A. n’a rien à craindre des premiers coups, ce seront juste quelques caresses. D’abord sur ses fesses et ses jambes, les parties exposées de son corps qui sont les moins sensibles. Doucement, afin qu’elle apprivoise la douleur. Puis sur ses reins, toujours délicatement. Qu’elle cesse toute pensée, qu’elle se laisse aller totalement pour ne laisser que les sensations de la cravache l’envahir. Puis enfin, quelques coups sur son sexe, gentiment, mais fermement.

— Écartez les jambes ! lui dis-je d’une voix ferme, avec deux coups plus appuyés pour joindre le geste à la parole.

Cette petite phrase ainsi que le ton impératif de ma voix la font plonger un peu plus profondément dans cet état de soumission qu’elle trouve si délicieux, et lentement, un peu craintive, elle écarte ses jambes pour exposer son sexe plus directement aux coups. Je pose alors la cravache sur ses grandes lèvres, et je l’immobilise. Qu’elle ne sache pas quand les coups vont reprendre, qu’elle sente la peur grandir en elle. J’aime cette sensation de puissance, d’être le maître du jeu, celui qui a le contrôle sur elle.

La cravache toujours posée sur sa chatte, tantôt l’effleurant, tantôt pressant un peu plus sur ses lèvres et son clitoris, je la laisse attendre, la faisant plonger un peu plus vers le laisser-aller total. Le petit rectangle de cuir qui termine la cravache claque alors sur ses lèvres et sur son clitoris maintenant considérablement excité. A. pousse un petit cri de surprise en contractant ses fesses.

— C’est ça, montrez-moi donc vos fesses et ce joli bijou. Je sais qu’aujourd’hui, vous voulez être une vraie salope, ma salope, prête à répondre à tous mes désirs et à en accepter toujours plus.

Tout en parlant, je continue à promener la tige de cuir sur les rondeurs de cette admirable croupe. J’alterne légers tapotements et petits claquements secs qui électrisent les chairs de ma compagne. Je fais glisser la cravache entre ses fesses, au-dessus du plug, pour l’enfoncer à nouveau entre les lèvres baveuses de son sexe.

— Vous allez prendre du plaisir cet après-midi, et je vais devoir vous punir pour ça. Vous punir de cette chatte en chaleur que vous ne demandez qu’à m’offrir, vous punir pour ce cul impudiquement dressé qui supplie que l’on s’occupe de lui. Vous allez être punie, et je sais que vous allez aimer cela plus que tout, n’est-ce pas ?

La tête enfoncée dans l’oreiller, A. mord les draps tandis que je continue de lui flageller les fesses d’une main ferme et experte, alternant caresses subtiles et claquements sévères qui laissent une trace rouge et carrée sur ses fesses si blanches au départ. Maintenant, mes coups sont plus forts, A. crie à chaque coup appuyé. J’alterne toujours entre caresses et coups, sans schéma prévisible. Elle ne doit pas savoir quand viendra la douleur vive et quand la caresse la réconfortera. Je veille seulement à modérer mes coups les plus forts, je ne veux pas qu’elle en porte des marques durables. Je sais que certains soumis aiment être flagellés jusqu’au sang, portant fièrement leurs marques pendant des jours voire des semaines. Je n’aime pas de ceux qui aiment cela. Pour moi c’est la limite entre la soumission et l’accès au plaisir dans la douleur et une relation plus ambivalente, trop proche de l’esclavagisme sexuel.

Visiblement A. est de plus en plus sensible à ce mélange entre plaisir et douleur. Le jus tiède de son sexe s’écoule le long de ses cuisses qui se contractent dans un spasme nerveux à chaque fois que la cravache siffle et s’écrase sur ses chairs brûlantes.

Lorsque les deux hémisphères ont pris la couleur rosée d’un beau coucher de soleil, je m’arrête enfin. Je dépose la cravache et viens sans un mot caresser ses cheveux et poser doucement ma main sur son sexe trempé et meurtri. Cette privation sensorielle et la différence absolue entre la douleur cuisante et la tendresse de mes gestes produisent chez A. un apaisement soudain. Son corps soudainement tout ramolli, elle se laisse aller totalement entre mes bras.

Après de longues minutes pendant lesquelles A. reprend son souffle et redescend de son Éden suppliciel, je me lève alors pour nous servir deux coupes de champagne. Je lui dis alors de s’asseoir sur le bord du lit et de prendre tout le temps qui lui sera nécessaire pour être en état de poursuivre nos jeux.

Après une petite demi-heure à discuter tranquillement et à finir le champagne avant qu’il ne s’évente, je sens que A. est prête à reprendre nos ébats. Je décide alors de me mettre nu, ce sera beaucoup plus simple. De même, je dégrafe le magnifique soutien-gorge en dentelle d’A. et l’abandonne presque à regret sur la moquette, mais le spectacle des seins splendides de ma partenaire qui s’offrent à ma vue me console bien vite. Nue, ne portant que le bandeau, son porte-jarretelles, ses bas et ses Louboutin, A. est tout simplement magnifique, l’ultime expression de ce qu’on appelle le porno chic. Je lui chuchote à l’oreille qu’elle est belle, que j’ai très envie d’elle… D’ailleurs, instantanément, entre mes jambes, ma queue commence à reprendre une certaine rigidité.

Ses seins m’étant maintenant offerts, je les caresse, je joue avec ses tétons… Comme elle ne voit rien, le bandeau toujours sur les yeux, ses sensations sont décuplées, je le sens à son souffle qui s’accélère. Prenant ses seins dans mes mains, je les lèche l’un après l’autre. Ma bouche excite ses tétons qui deviennent de plus en plus durs et j’en profite pour les mordiller doucement. A. gémit à nouveau et, sadique, c’est le moment que je choisis pour cesser à nouveau tout contact. Je me relève afin qu’elle ne sache pas où je suis. Je jubile de la voir désemparée, en attente de moi, de mon bon plaisir.

En parlant de mon plaisir, il est temps que je m’en préoccupe aussi, après avoir avant tout cherché à éveiller le sien. Je saisis sa chevelure blonde comme les blés et je la force à tourner la tête. Elle sait ce qui l’attend, alors elle ouvre une bouche gourmande, attendant avec avidité que je lui donne ma queue à sucer. Je lui ordonne alors de prendre mon sexe dans sa bouche.

— Oui, Monsieur !

À peine un aller-retour dans sa bouche que déjà je me retire puis caresse doucement ses lèvres avec la pointe de mon gland. Je promène alors mon sexe sur son visage, sur ses joues avant de l’enfoncer à nouveau dans sa bouche vorace. Elle me suce avec passion, me dévore, me déguste, me savoure… Elle jette toutes ses forces dans cette fellation afin de prendre enfin l’avantage sur moi. Sa langue monte et descend le long de ma hampe, venant parfois emboucher un testicule. Les premières perles du plaisir sourdent de ma queue, la pression monte en moi. A. est une fellatrice hors pair et je suis au bord de l’explosion. Je la saisis donc à nouveau par les cheveux et je retire mon sexe maintenant totalement rigide de sa bouche pour doucement allonger A. sur le lit.

— Écartez plus vos jambes !

Je mets alors mes mains sur ses cuisses puis pose ma bouche sur les chairs brillantes. A. cambre ses reins tandis que ma langue s’enfonce en elle, que mes lèvres et mes dents se mettent à la dévorer tout entière. Tandis que je m’applique à recueillir le nectar bouillonnant qui s’écoule dans ma bouche, mon index droit s’agite sur un rythme effréné sur son clitoris. La double stimulation finit par avoir raison d’elle et dans une houle qui secoue violemment ses reins, A. se laisse emporter par un énorme orgasme, tant attendu. De mon côté, je n’en perds pas une goutte. J’aurais de toute façon du mal à faire autrement, ses cuisses enserrant ma tête comme dans un étau !

Les spasmes de sa jouissance enfin calmés, je positionne rapidement un préservatif sur ma queue et je l’investis d’un coup sec. Je me mets à la pilonner sur un rythme effréné, cela fait bien trop longtemps que je refrène mes ardeurs. Un long gémissement s’élève dans la chambre, puis se transforme en cris au fur et à mesure de la montée en puissance du plaisir d’A.

— C’est fou… Vous me remplissez complètement… Oui, comme ça… plus fort… encore plus fort ! Oui ! Ouiii ! … C’est booooon…

J’enlève alors à A. son bandeau. J’aime trop plonger mon regard dans les yeux d’une femme qui jouit, je suis un contemplateur compulsif de la jouissance des femmes. Cet abandon au plaisir est tellement intense, tellement beau à regarder. La voir, les yeux révulsés, les cheveux en bataille m’excite au plus haut point et je sais que je ne vais pas tarder à la rejoindre dans l’orgasme. Je me retire alors, et la retourne sans ménagement. En superbe salope qu’elle revendique être, elle se place alors à nouveau à genoux, la tête dans les draps et les fesses superbement cambrées, puis elle place ses deux mains sur sa croupe pour écarter ses fesses le plus possible.

Le bijou du rosebud ne me nargue pas longtemps. Doucement je l’enlève, puis je mets du gel sur ma queue et sur son anus qui bée encore. Je lui écarte les fesses pour ouvrir sa rondelle, y glisse un doigt, puis deux, tandis qu’elle laisse échapper un long gémissement. Le souffle de ma compagne se fait de plus en plus rauque, elle prend manifestement beaucoup de plaisir à ce traitement et bouge de manière de plus en plus désordonnée. Lorsque l’anneau est suffisamment assoupli, je pose mon gland et l’enfonce avec une extrême lenteur. Une fois que la partie la plus large de mon gland a eu raison de son sphincter, j’enfouis jusqu’à la racine ma queue dans son étroit fourreau et mon bassin vient s’écraser sur ses fesses écartelées. Elle gémit de plaisir et je sens immédiatement ses contractions autour de mon sexe.

Profondément emmanché en elle, je la redresse contre mon torse pour caresser sa poitrine d’une main tandis que l’autre descend sur son sexe toujours aussi trempé… Je presse doucement son clitoris pendant que ma queue commence alors de profonds va-et-vient dans ses fesses si étroites et serrées. Au passage, bon sang ne saurait mentir, je lui donne quelques petites claques sur les fesses…

— Ouiii, prenez moi fort, hmmm, j’adore… C’est bon, oui, continuez, je vais jouir, vous allez me faire venir, oui, continuez, ne vous arrêtez pas…

Je sens en effet qu’elle va de nouveau connaître un violent orgasme, sous l’action conjuguée de mes doigts et de ma queue. J’intensifie alors mes mouvements et A. ne tarde pas à être prise de soubresauts de plus en plus violents et, pour finir, se penche en avant pour pouvoir lancer ses fesses sur ma queue et crier tout son plaisir.

— Ouiiii, oh ouiiii, ouiiiiii, je jouis, baisez-moi, enculez-moi, ah oui, je vieeeens !

N’en pouvant plus, je m’enfonce de plus en plus furieusement entre les fesses de mon amante et je me mets à la pilonner sans retenue. Lorsqu’elle finit de jouir dans un dernier râle, j’arrive enfin à cet orgasme que j’attendais, et retirant rapidement mon sexe de son anus, je jouis à longues saccades sur son dos.

Nous restons un instant immobiles tous les deux, reprenant notre souffle tant bien que mal. Lorsque nous reprenons nos esprits, A. m’embrasse, me mordant doucement les lèvres. Moi je caresse ses fesses douces comme de la soie en reprenant mon souffle, heureux.

Je regarde autour de moi et m’aperçois que les liens, les vibromasseurs qu’A. a amenés ne nous auront été d’aucune utilité cet après-midi, nous sommes trop rompus par cette séance tellement riche en émotions pour reprendre nos jeux de domination/soumission. Nous décidons donc de nous faire couler un bain plein d’un odorante mousse, dans lequel nous barbotons longuement, tendrement enlacés. J’aime ces moments de tendresse partagée après le maelstrom des plaisirs. Je ne suis plus le maître, elle n’est plus la soumise, nous sommes juste deux amants qui viennent de prendre un énorme plaisir et qui sont de nouveau sur un pied de stricte égalité.

Cependant, A. me fait remarquer qu’elle a joui trois fois, alors que je n’ai éjaculé qu’une fois, aussi, une fois sorti de l’eau tiédie, elle me pousse sur le lit et s’agenouillant entre mes jambes, elle me procure l’une de plus agréables, des plus parfaites fellations qu’il m’ait été donné de connaître. Je me laisse complètement faire, déconnectant mon cerveau pour ne plus ressentir que la douce caresse de sa langue, l’absolue volupté de sa bouche… et la très agréable pression de ses doigts sur mon anus. Talentueuse, A. arrive vite à ses fins et je jouis à longues saccades, mon sperme maculant son visage que, mutine, elle me montre ensuite avec un sourire radieux.

Nos premiers ébats me l’avaient fait entrevoir et cet après-midi qui finit en apothéose me le confirme, A. est une femme merveilleuse, qui n’a pas peur d’afficher ses envies, de se laisser aller totalement et de crier longuement sa jouissance. Si elle n’est pas à proprement parler masochiste, elle a conscience d’arriver à des orgasmes encore plus flamboyants quand au plaisir se mélange la douleur.

Nous avons donc décidé de nous revoir pour explorer ensemble de nouvelles facettes des jeux de domination, entre autres dans un cadre qui se prête magnifiquement à ces plaisirs, le club Cris & Chuchotements, dans le 17e arrondissement.

Mais cela sera une autre histoire…

Pericles

Un superbe texte que j'ai pris grand plaisir à lire. Auront-nous droit à la suite un jour?
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